Les effets de l’hypnose sur notre cerveau

L’hypnose est une pratique assez inhabituelle qui s’est glissée peu à peu dans le domaine de la médecine thérapeutique. L’hypnose est utilisée pour pénétrer dans le subconscient du patient afin de changer un comportement, une mauvaise habitude, une addiction, et même pour soigner des troubles divers. Récemment, des chercheurs ont étudié l’activité cérébrale en état d’hypnose. Ces résultats, qui se sont avérés concluants, vont augmenter l’efficience de l’hypnose sur des patients moins réceptifs.

Les caractéristiques de l’étude

37149-57285-imageCe sont des chercheurs de l’université américaine de Stanford qui se sont penchés sur cette pratique énigmatique qu’est l’hypnose. En effet, le but principal de cette étude consiste à connaître les zones cérébrales qui restent actives en état d’hypnose. Afin d’obtenir des résultats recevables, 57 volontaires ont accepté de se soumettre à l’hypnose, qu’ils soient assez réceptifs ou non.

Selon Aymeric Guillot, professeur en neurophysiologie des processus mentaux à l’université Lyon 1, et formé à l’hypnose : « tout le monde peut être hypnotisé, mais atteindre cet état est plus facile chez certains, en fonction du degré de lâcher-prise et de l’acceptation de la personne ».

Une fois plongés dans cet état hypnotique, les cerveaux de ces personnes sont scannés à plusieurs reprises à l’aide de l’IRM fonctionnelle. Les images sont prises au repos et à différentes phases de l’hypnose pour mieux détecter les zones cérébrales les plus actives.

Les effets de l’hypnose

Une fois plongé dans cet état de semi-inconscience, ces volontaires n’accordent plus d’importance à ce qui les entoure. Selon les observateurs, « les échanges entre les zones du cerveau dédiées à la flexibilité de la réflexion à la conscience de soi sont plus intenses ». En d’autres mots, l’activité neuronale s’intensifie dans une zone impliquant la concentration dans la résolution un problème.

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Quand le cerveau est au repos, les liens entre la conscience de soi et la région cérébrale active diminuent fortement. Grâce à cela, les sujets peuvent appréhender et tenir compte d’une situation donnée, avec une approche totalement différente de celle qu’ils auraient en étant normaux. Avec ces nouvelles données, publiées dans la revue Cerebral Cortex, le professeur Guillot veut améliorer l’efficacité de l’hypnose sur n’importe quel patient.

En effet, cette pratique encore peu reconnue peut traiter divers problèmes, tels que les traumatismes, la douleur, ou bien l’anxiété. Toutefois, la recherche de financement pour une étude approfondie est assez difficile, car de nombreux sceptiques pensent que ce domaine relève juste de la fiction. Toutefois, ces nouvelles données sur l’hypnose permettront, peut-être, d’obtenir une reconnaissance méritée dans le domaine de la thérapie.

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